ALPA
Protection de la création audiovisuelle depuis 1985

Selon l’Unesco, la culture pèse 2 250 milliards de dollars dans le monde

Selon l’Unesco, la culture pèse 2 250 milliards de dollars dans le monde

Avec des recettes d’un montant de 2 250 milliards de dollars, les secteurs culturels et créatifs (livre, jeux vidéo, musique, cinéma, journaux et magazines, spectacle vivant, télévision, arts visuels, architecture) représentent 3% du PIB mondial et emploient 29,5 millions de personnes (soit 1% de la population active mondiale). Ces chiffres sont issue de la nouvelle étude réalisée par EY et publiée conjointement par la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) au siège de l’UNESCO à Paris (France). « Les secteurs culturels et créatifs sont un moteur essentiel des économies des pays développés et en développement et font partie des secteurs qui connaissent la croissance la plus rapide ». L’étude, première du genre au niveau mondial, conclut que pour bénéficier pleinement du potentiel économique des industries culturelles, les créateurs doivent être équitablement rémunérés pour l’utilisation de leurs œuvres créatives, et ce afin qu’ils puissent continuer de contribuer à la culture et à l’économie. En ce qui concerne l’économie numérique plus particulièrement, les décideurs politiques doivent prêter attention à la question du transfert de la valeur qui favorise actuellement les intermédiaires techniques, afin de garantir que les auteurs et les secteurs culturels et créatifs soient rémunérés à leur juste valeur pour l’exploitation de leurs œuvres. Jean Michel Jarre, prédisent de la CISAC, considère que « Ce premier panorama mondial de l’économie de la culture et de la création montre que les créateurs du monde entier, dans tous les domaines artistiques, contribuent fortement à l’économie mondiale, tant en termes de revenus que d’emplois. Les créateurs doivent être en mesure de travailler dans un environnement qui protège leurs droits économiques et moraux afin de pouvoir poursuivre leur activité créative. Nous espérons que cette étude agira comme un révélateur pour les décideurs du monde entier : protéger les créateurs, c’est protéger l’économie. Nos secteurs culturels et créatifs contribuent à construire des économies durables, créent des emplois au niveau local, génèrent des revenus et des impôts, et permettent à des millions de personnes, en majorité des jeunes, de vivre de leur talent créatif ». En 2013, le CNC avait, lui même, publié une étude sur le poids économique du secteur cinématographique et audiovisuel sur le territoire français estimant que ces derniers représentaient 0,8% du PIB français et généraient plus de 340 000 emplois, soit autant que l’industrie automobile. Source: Communiqué de presse de la CISAC...

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Les principaux diffuseurs français et l’ALPA sensibilisent Facebook et Twitter

Les principaux diffuseurs français et l’ALPA sensibilisent Facebook et Twitter

Le 6 mai 2015, TF1, M6, France Télévisions, Canal + et l’ ALPA ont adressé une lettre ouverte aux dirigeants des réseaux sociaux Facebook (Mark Zuckerberg) et Twitter (Dick Costolo). Cette dernière visait à sensibiliser les deux géants du Web sur les questions du piratage et des atteintes aux droits d’auteur et droits voisins pouvant être causées sur ces sites. En effet, les vidéos publiées sur ces réseaux sociaux ne sont plus limitées en termes de durée. Ces nouvelles possibilités tendent à amplifier le phénomène de diffusion d’œuvres cinématographiques, audiovisuelles et programmes télévisés sans l’autorisation des ayants-droit. De ce fait, il a été demandé aux deux firmes américaines de prendre les mesures nécessaires afin de procéder au blocage des contenus audiovisuels...

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L’ALPA a 30 ans !

L’ALPA a 30 ans !

L’Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle est un organisme qui fut crée en 1985 à l’initiative des pouvoirs publics français et professionnels de l’audiovisuel et du cinéma. Sa création fait suite à l’adoption de la Loi n° 85-660 du 3 juillet 1985 relative aux droits d’auteur et aux droits voisins. L’ALPA a été pionnière dans la lutte contre les atteintes causées aux œuvres audiovisuelles et cinématographiques protégées par les droits d’auteur et droits voisins. Ses missions se sont adaptées aux évolutions des nouvelles technologies et des modes de consommation de biens culturels. L’objectif initial de l’ALPA était de faire face aux dommages causés par la recrudescence de la contrefaçon sur les supports audiovisuels, dits physiques (VHS, DVD, pellicule cinématographique, etc.) et de permettre une meilleure régulation des circuits de distribution des œuvres, allant de leur exploitation en salle de cinéma jusqu’à leur édition vidéographique. L’avènement d’Internet a, depuis, entrainé le développement d’un piratage de contenus culturels à grande échelle, amenant l’ALPA à orienter ses actions sur ces nouvelles formes de...

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Signature de la charte des publicitaires pour les respect en ligne des droits d’auteur et droits voisins

Signature de la charte des publicitaires pour les respect en ligne des droits d’auteur et droits voisins

L’ensemble des acteurs de la publicité s’engage aux côtés des ayants droit pour lutter contre la contrefaçon d’oeuvres sur Internet. Fleur Pellerin, Ministre de la Culture et de la Communication, se félicite au conseil des Ministres du 11 mars 2015 de la signature de la charte des bonnes pratiques dans la publicité́ pour le respect du droit d’auteur et des droits voisins, qui représente la première mesure du plan d’action de lutte contre le piratage, annoncé par la Ministre. A travers cet engagement volontaire et solidaire, l’ensemble des annonceurs et des professionnels de la publicité affirment leur attachement à la propriété intellectuelle et artistique et souhaitent promouvoir, aux côtés de l’ensemble des ayants-droit, l’essor de la création en ligne. Leurs engagements concrets sont fondés notamment sur le partage d’informations pour identifier les sites pirates et de bonnes pratiques pour les exclure de leurs relations commerciales, ainsi que sur la mise en place d’une gouvernance paritaire pour rendre la démarche pérenne et dynamique. En associant leurs forces et leurs expertises, les signataires souhaitent contribuer, chacun dans son propre domaine, à ce combat d’intérêt général en faveur du droit d’auteur. L’objectif, à terme, est d’aboutir à l’assèchement des ressources financières des sites pirates. Cette action s’inscrit également dans leur volonté commune de promouvoir le développement et la confiance dans l’économie numérique. En agissant de manière volontaire au côté des pouvoirs publics et des ayants-droit, ils affirment leur attachement à une approche concertée, à la fois partenariale et adaptée à chacun, seule à même d’être efficace face à des phénomènes qui évoluent sans cesse. Cette initiative constitue la première étape du plan d’action contre le piratage annoncé par Fleur Pellerin au Conseil des Ministres du 11 mars 2015. Elle sera suivie d’un travail de concertation avec les professionnels du paiement en ligne ainsi que de l’action concertée des ministères associés à cette lutte. Les signataires : pour les acteurs de la publicité : IAB France, Syndicat des régies internet (SRI), l’Union des Entreprises de Conseil et Achat Media (UDECAM), l’Union des annonceurs (UDA), pour les organismes représentant les ayants droit : l’Association de Lutte Contre la Piraterie Audiovisuelle (ALPA), le Syndicat national de l’édition (SNE), le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), le Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV), la Société́ des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique (SACEM), la Société́ civile des Producteurs Phonographiques (SCPP), et la Société́ Civile des Producteurs...

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